Répons
Cycle électroacoustique pour voix et son fixés
Un répons (le s ne se prononce pas) est à l'origine un chant alterné entre un chantre soliste et un chœur, utilisé dans un office liturgique, et participant en particulier du chant grégorien.
Le cycle des répons pour la Semaine sainte était chanté pendant l'Office des Ténèbres, la nuit du Triduum sacrum, c'est-à-dire les trois derniers jours de la Semaine sainte : Jeudi (Feria quinta), Vendredi (Feria sexta) et Samedi (Sabbato sancto). Le plus souvent, la cérémonie en était décalée la veille au soir, à la tombée de la nuit. Durant la cérémonie, quinze cierges disposés sur un chandelier triangulaire étaient éteints l'un après l'autre jusqu'à ce que l'église soit plongée dans une obscurité totale.
Les répons de Dominique Vasseur sont conçus comme des oraisons où le mot et le son tentent d’atteindre leur plus haut degré de connivence.
De multiples figures rhétoriques (figures mélodiques, figures d’amplification, de répétition, de silence ….) animent le texte du psaume pour en densifier la poésie et le mystère.
La partition électroacoustique forme une trame continue, mais polymorphe et mouvante.
Une texture toujours renouvelée faite, le plus souvent, de sons acoustiques organisés et filtrés par le moyens de traitements électroniques.
Des programmes informatiques de l’Ircam ou du GRM (synthèse additive, synthèse granulaire, time stretching, morphing …) forment les moyens d’une introspection du son.
Tandis que la voix cherche l’intensité prosodique de chaque instant, l’environnement électroacoustique
se veut une expansion de la vocalité et constitue, entre tensions et ruptures, le contrepoint du texte pour en stimuler le caractère contemplatif.
« Tristis est anima mea », « Tenebrae factae sunt » et "O Vos Omnes" forment de « répons » pour voix soliste ou ensemble vocal et sons fixés.
Cycle évolutif destiné à se poursuivre et à être augmenté au grè des saisons et des opportunités …….
Le cycle des répons pour la Semaine sainte était chanté pendant l'Office des Ténèbres, la nuit du Triduum sacrum, c'est-à-dire les trois derniers jours de la Semaine sainte : Jeudi (Feria quinta), Vendredi (Feria sexta) et Samedi (Sabbato sancto). Le plus souvent, la cérémonie en était décalée la veille au soir, à la tombée de la nuit. Durant la cérémonie, quinze cierges disposés sur un chandelier triangulaire étaient éteints l'un après l'autre jusqu'à ce que l'église soit plongée dans une obscurité totale.
Les répons de Dominique Vasseur sont conçus comme des oraisons où le mot et le son tentent d’atteindre leur plus haut degré de connivence.
De multiples figures rhétoriques (figures mélodiques, figures d’amplification, de répétition, de silence ….) animent le texte du psaume pour en densifier la poésie et le mystère.
La partition électroacoustique forme une trame continue, mais polymorphe et mouvante.
Une texture toujours renouvelée faite, le plus souvent, de sons acoustiques organisés et filtrés par le moyens de traitements électroniques.
Des programmes informatiques de l’Ircam ou du GRM (synthèse additive, synthèse granulaire, time stretching, morphing …) forment les moyens d’une introspection du son.
Tandis que la voix cherche l’intensité prosodique de chaque instant, l’environnement électroacoustique
se veut une expansion de la vocalité et constitue, entre tensions et ruptures, le contrepoint du texte pour en stimuler le caractère contemplatif.
« Tristis est anima mea », « Tenebrae factae sunt » et "O Vos Omnes" forment de « répons » pour voix soliste ou ensemble vocal et sons fixés.
Cycle évolutif destiné à se poursuivre et à être augmenté au grè des saisons et des opportunités …….