« Le duo « Kairos »* formé par Jacques Deregnaucourt (violoniste, compositeur) et Dominique Vasseur (flûtiste, compositeur) développe une improvisation libre et indépendante de toute esthétique, où le jeu et le propos instrumental se déploient au moyen de multiples traitements électroacoustiques.
Dans un dispositif qui n’hésite pas à s’élargir par la voix, le synthétiseur ou le sampler, les deux musiciens, en toute complicité, s’aventurent vers tous les possibles. Entre l’essence et la substance, le physique et le technologique, par des jeux de miroirs mouvants et polymorphes, leur expression cherche l’étonnement mutuel, jubilatoire et toujours renouvelé d’une forme d’écriture organique en temps réel.
Kairos est le dieu grec de l’occasion opportune, de l’instant favorable – il est souvent représenté comme un jeune homme ayant une épaisse touffe de cheveux (à l'avant d'une tête chauve à l'arrière) qu’il s'agissait de saisir lorsqu'il passait...toujours vite.. Le temps du Kairos est un instant fugitif et remarquable dans le flux homogène du temps des horloges, qu'il faut savoir repérer, et saisir, pour réaliser ce qui nous tient à coeur.
Dans un dispositif qui n’hésite pas à s’élargir par la voix, le synthétiseur ou le sampler, les deux musiciens, en toute complicité, s’aventurent vers tous les possibles. Entre l’essence et la substance, le physique et le technologique, par des jeux de miroirs mouvants et polymorphes, leur expression cherche l’étonnement mutuel, jubilatoire et toujours renouvelé d’une forme d’écriture organique en temps réel.
Kairos est le dieu grec de l’occasion opportune, de l’instant favorable – il est souvent représenté comme un jeune homme ayant une épaisse touffe de cheveux (à l'avant d'une tête chauve à l'arrière) qu’il s'agissait de saisir lorsqu'il passait...toujours vite.. Le temps du Kairos est un instant fugitif et remarquable dans le flux homogène du temps des horloges, qu'il faut savoir repérer, et saisir, pour réaliser ce qui nous tient à coeur.
Jacques Deregnaucourt
Pas de concours international de composition ; pas de rencontre miracle avec un professeur prestigieux ; pas de séjour à la Villa Médicis ; Jacques Derégnaucourt n’est pas spécialement un adepte des circuits orthodoxes. A l’image d’un Arnold Schönberg, sa musique est le fruit d’une démarche essentiellement autodidacte et d’un artisanat très exigeant.
L'activité musicale l'accompagne depuis l'âge de huit ans. Il accomplit ses études de violon ainsi que la plupart des disciplines classiques dans les conservatoires nationaux de région de Douai et Saint-Maur avant d'obtenir en 1980 son diplôme supérieur d'exécution à l'École Normale de Musique de Paris.
Sa curiosité naturelle alliée à une forte aspiration créatrice l’incite rapidement à la composition et une pratique assidue de l'improvisation se nourrissant de tous les aspects imaginables du son par l'instrument, la voix, l'électronique et l'écoute des musiques de tous horizons.
Parallèlement un très solide métier d’interprète lui a donné sur le terrain le sens de la forme musicale vécue de l’intérieur ; tant dans le répertoire baroque sur instrument ancien (sollicité par l’Académie Sainte-Cécile, la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, les Talents Lyriques), classique (Orchestre National de Lille de 1981 à 1985, violon solo de l’Orchestre de Douai de 1986 à 1993), que dans les œuvres contemporaines et l’improvisation (soliste de l’Atelier Instrumental d’Expression Contemporaine de Lille de 1982 à 1989 et de l’ensemble Polychromie de 1987 à 1994). Il a, en tant que soliste, donné la création de « Uraeus » de Jacques LENOT en 1988 à Moscou.
Collaboration suivie depuis 1992 avec la compagnie chorégraphique Monique Duquesne, l’Orchestre Symphonique des Etudiants de Lille-Frandres (OSELF) au sein duquel il a joué un rôle pédagogique majeur, ainsi qu’avec l’ensemble Musica des Flandres depuis 1998.
Il privilégie maintenant exclusivement son activité créatrice qui s’articule sur trois axes :
- La composition d’œuvres issues pour la plupart de commandes et sollicitations diverses (ensembles, orchestres, solistes, conservatoires et l’état).
- La démarche baptisée "Kiodyssea", travail compositionnel de studio n'ayant aucun recours à l'écriture et qui utilise l'instrumental, le vocal et l'électronique qu’il exécute et finalise technologiquement lui-même.
- La collaboration ponctuelle avec d’autres artistes, notamment le duo électronique Lightwave et d’autres disciplines (peinture, poésie, théâtre …).
Son esthétique se nourrit tout autant d’une filiation très « française » (Messiaen, Dutilleux, …) que de l’abstraction colorée et organique de l’électroacoustique ou encore de l’influence traditionnelle extra-européenne, des minimalistes américains ou des surprises quasi miraculeuses de l’improvisation libre. Par un aspect parfois contemplatif, elle peut aussi évoquer le sacré. Hors de toute spéculation théorique, de toute ligne de pensée spécifique et de tout néo-académisme à la mode, elle ne cherche que l’aventure perpétuelle de sa propre émotion.
Pas de concours international de composition ; pas de rencontre miracle avec un professeur prestigieux ; pas de séjour à la Villa Médicis ; Jacques Derégnaucourt n’est pas spécialement un adepte des circuits orthodoxes. A l’image d’un Arnold Schönberg, sa musique est le fruit d’une démarche essentiellement autodidacte et d’un artisanat très exigeant.
L'activité musicale l'accompagne depuis l'âge de huit ans. Il accomplit ses études de violon ainsi que la plupart des disciplines classiques dans les conservatoires nationaux de région de Douai et Saint-Maur avant d'obtenir en 1980 son diplôme supérieur d'exécution à l'École Normale de Musique de Paris.
Sa curiosité naturelle alliée à une forte aspiration créatrice l’incite rapidement à la composition et une pratique assidue de l'improvisation se nourrissant de tous les aspects imaginables du son par l'instrument, la voix, l'électronique et l'écoute des musiques de tous horizons.
Parallèlement un très solide métier d’interprète lui a donné sur le terrain le sens de la forme musicale vécue de l’intérieur ; tant dans le répertoire baroque sur instrument ancien (sollicité par l’Académie Sainte-Cécile, la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, les Talents Lyriques), classique (Orchestre National de Lille de 1981 à 1985, violon solo de l’Orchestre de Douai de 1986 à 1993), que dans les œuvres contemporaines et l’improvisation (soliste de l’Atelier Instrumental d’Expression Contemporaine de Lille de 1982 à 1989 et de l’ensemble Polychromie de 1987 à 1994). Il a, en tant que soliste, donné la création de « Uraeus » de Jacques LENOT en 1988 à Moscou.
Collaboration suivie depuis 1992 avec la compagnie chorégraphique Monique Duquesne, l’Orchestre Symphonique des Etudiants de Lille-Frandres (OSELF) au sein duquel il a joué un rôle pédagogique majeur, ainsi qu’avec l’ensemble Musica des Flandres depuis 1998.
Il privilégie maintenant exclusivement son activité créatrice qui s’articule sur trois axes :
- La composition d’œuvres issues pour la plupart de commandes et sollicitations diverses (ensembles, orchestres, solistes, conservatoires et l’état).
- La démarche baptisée "Kiodyssea", travail compositionnel de studio n'ayant aucun recours à l'écriture et qui utilise l'instrumental, le vocal et l'électronique qu’il exécute et finalise technologiquement lui-même.
- La collaboration ponctuelle avec d’autres artistes, notamment le duo électronique Lightwave et d’autres disciplines (peinture, poésie, théâtre …).
Son esthétique se nourrit tout autant d’une filiation très « française » (Messiaen, Dutilleux, …) que de l’abstraction colorée et organique de l’électroacoustique ou encore de l’influence traditionnelle extra-européenne, des minimalistes américains ou des surprises quasi miraculeuses de l’improvisation libre. Par un aspect parfois contemplatif, elle peut aussi évoquer le sacré. Hors de toute spéculation théorique, de toute ligne de pensée spécifique et de tout néo-académisme à la mode, elle ne cherche que l’aventure perpétuelle de sa propre émotion.